Aujourd’hui je vais te parler du syndrome d’imposture et de mes réflexions sur le sujet😜!
Et oui, un sentiment qu’on garde généralement bien pour soi, n’est-ce pas ?
Si tu passes un temps infini à préparer une présentation, rédiger un article ou trop réfléchir à ce que tu aurais dû répondre à la question de ton collègue ou de ta/ton boss, tu sais de quoi je parle.
Quelque part, il y a cette peur diffuse que le travail ne sera pas à la hauteur des attentes. L’éventualité d’être rejetée est profondément ancrée chez beaucoup d’entre nous.
Tiens, par exemple, j’ai une nouvelle offre sur les startingblocks, spécialement conçue pour mes clientes de cœur. Suis-je prête ?
Il y a une époque où j’étais harassée par le sentiment d’imposture. Bien sûr avec l’expérience et l’âge, j’ai appris à le dompter. Voici mes 3 astuces qui généralement m’aident à avancer, quoi que mon auto-critique me raconte…
- Je prends conscience de mon auto-critique
- Je crée une connexion émotionnelle avec les autres
- Je regarde mes échecs potentiels comme des apprentissages
1. Je prends conscience de mon auto-critique
Il est sans cesse aux aguets. Cet affreux « personnage » se sert des vieilles « casserole » de notre enfance. Par exemple, j’ai pris pour mienne la croyance de mon père que réussir dans la vie ne pouvait signifier que travailler dur.
Et c’est comme cela que cette croyance de me surpasser pour accroître mes chances de succès m’ont accompagné pendant des années.
Plus tu te critiques, plus tu alimentes les pensées négatives et plus tu t’englues dans ton « insuffisance ». As-tu encore besoin de cela ? Faire un autre choix est si simple, et aussi si compliqué, alors:
→ Note simplement quand ces pensées négatives te harcèlent. Ne les juge pas, elles t’accompagnent depuis longtemps. Prends du recul et pose toi la question :
Quelle casquette décides-tu donc de porter ?
Celle de la victime de ton auto-critique
ou…
celle de la femme expérimentée et qui n’a théoriquement rien à prouver et que tu es déjà ?
N’oublie pas que tes pensées créent ta réalité😐
2. Je crée une connexion émotionnelle avec les autres
Tu crois que les gens vont te juger sur tes connaissances, la rigueur de ton analyse, la qualité de tes propositions ou opinions. Ils le feront, mais ce n’est pas ce dont ils se rappelleront :
Maya Angela disait :
« J’ai appris que les gens oublieront ce que vous avez dit,
les gens oublieront ce que vous avez fait,
mais les gens n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. »
Et c’est bien vrai.
Je l’ai vécu, alors que je débutais dans le coaching et que je commençais à échanger avec des prospects. Et tu t’en doutes, je préparais bien mon argumentaire. Mais mon appréhension, sans doute légitime, de ne pas réussir à gagner un client, était la cause même qui le faisait fuir. Comme on dit, je ne diffusais pas les bonnes ondes.
Depuis, à chaque fois que je rencontre une nouvelle personne, je suis confiante que, qu’elle que soit l’issue de la discussion, elle sera la bonne ! Et c’est toujours le cas. Je me relaxe, je pose une intention, aussi simple que cela.
→ L’anxiété créée la séparation et la peur chez l’autre. Ne la laisse pas s’insinuer dans la conversation. Relaxe-toi, apporte ce que tu sais et reste bienveillance pour toi-même et les autres.
3. Je regarde mes échecs potentiels comme des apprentissages
Supposons que « cela » ne marche pas. Dans les pseudos « échecs », tu trouves une mine d’or d’apprentissages, de leçons de vie… et l’opportunité de faire mieux par la suite.
Je te propose ce petit exercice :
⦁ Fais la liste de tous les événements que tu perçois comme négatifs et écris ce que tu en as appris.
⦁ Remémore-toi les évènements passés qui te faisaient peur et où tu t’es montrée courageuse. Qu’est-ce qu’ils racontent sur toi et tes forces ?
⦁ En quelles occasions ton courage et ta persévérance t’ont servi dans le passé ?
Ainsi, tu auras une base sur tes apprentissages et en quoi ils t’ont servi par la suite